Il n’est jamais trop tard pour réussir
Ce qu’on a accompli jusqu’ici n’est peut-être que l’échauffement…. C’est le postulat de l’anglais Tom Butler-Bowdon.
- Nous sommes attirés par ce qui va vite, mais on perd de vue les réussites de longue durée, durables, supérieures.
- S’accorder le temps de donner vie à des choses concrètes mène plus probablement à la réussite que chercher LE grand moment d’illumination
- La maturité ne peut être hâtée, même si on tente de la contourner par la ruse, la technologie ou la manipulation.
- Nous sommes souvent incapables d’apprécier nos progrès : nous sommes plus enclins à identifier nos résultats
« Force est désormais d’associer à la magie de voir grand à la puissance de voir loin » (page 47).
Ce livre est agrémenté de nombreux exemples de réussites dites « tardives » et déjoue ainsi le mythe du succès précoce. Une référence.
Ce qu’il faut savoir avant de mourir
Découvrez ce qui compte vraiment, avant l’heure de votre mort, c’est l’ambition du Canadien John Izzo.
Il a conduit une vaste enquête en contactant 15 000 personnes au Canada et États-Unis. Son objectif :
- Identifier 235 personnes considérées par leur entourage comme des « sages » ayant découvert les clés du bonheur et d’une vie réussie.
- Les interroger pour dégager des « perles de sagesse », à savoir des principes qui mènent à une vie plus épanouie et qui a du sens
« Ce qui compte dépasse les frontières telles que la religion, la race ou le statut social » annonce l’auteur.
5 perles sont passées en revue et détaillées : Demeurez fidèle à vous-même, ne laissez aucun regret, devenez amour, vivez le moment présent, donnez plus que vous ne recevez
Changer d’état d’esprit
Carol S. DWECK nous annonce une nouvelle psychologie de la réussite.
Pour démontrer les résultats de son travail, elle expose 2 catégories d’états d’esprit :
- L’état d’esprit FIXE
- Les qualités propres sont gravées dans la pierre, avec comme piège le besoin continu de faire ses preuves
- L’effort n’a pas de valeur car les forces sont innées (elles ne doivent pas requérir d’effort ni d’entraînement pour s’exprimer)
- Être ou ne pas être : l’état d’esprit fixe ne sait pas ce qu’est « devenir ». Soit on est (ou « on l’a »), soit on n’est pas (ou « on ne l’a pas »).
- L’état d’esprit DE DÉVELOPPEMENT
- Les qualités fondamentales s’apprennent : les qualités se cultivent avec l’effort.
- L’apprentissage comme corollaire : croire que les qualités qui nous tiennent à cœur peuvent être développées crée une passion pour l’apprentissage.
- La volonté de tenir bon (y compris quand ça ne va pas) et la recherche des défis sont typiques de l’état d’esprit de développement.
Et l’auteure d’illustrer son postulat dans le sport, dans le business, dans l’art, dans la santé, dans le rapport à l’échec, dans l’éducation… Tout le monde devrait lire ce livre.
L’apprentissage de l’imperfection
Professeur israélien à Harvard où il a donné un cours sur le bonheur devenu le plus suivi de l’histoire de cette université, Tal BEN-SHAHAR fait une analyse à la fois théorique et pratique des pièges liés au perfectionnisme.
Le perfectionnisme nous empêche souvent d’être heureux, car nous nous refusons la permission d’être humains (et donc imparfaits) annonce l’auteur.
Il distingue aussi :
- Le perfectionnisme négatif, mal adapté, névrotique et malsain.
- Le perfectionnisme positif, qu’il appelle optimalisme : il est adaptatif, sain et accepte la réalité.
- Personne n’est à 100% perfectionniste ou optimaliste ; et ça dépend aussi des domaines.
« La théorie » explique les sources du bonheur et ses freins. « Les applications » partage des expériences et exercices. « Les méditations » présente des réflexions pour aller plus loin.
Un livre utile, doux, précis et profond à la fois.
Le triomphe de la bêtise
Armand FARRACHI n’y va pas par 4 chemins quand il dresse l’état de la situation : c’est la bêtise qui progresse selon lui.
L’homme civilisé compromet la survie de son espèce : en détruisant son “environnement”, contrairement à l’animal sauvage qui réagit toujours de façon appropriée dans un milieu qu’il connaît
Plus on est bête, moins on le sait : la réserve, généralement de mise chez les gens intelligents, n’est pas applicable à la bêtise.
Il reprend la notion de « bêtise systémique » de Bernard Stiegler : la bêtise contamine, se répand et se diffuse de manière épidémique.
La bêtise est la première force qui profite d’un manque de rigueur dont tout nous montre les signes, du relâchement des mœurs et des concepts La bêtise se nourrit de la démagogie : pauvreté des idées, force des slogans, séduction des promesses… La force de la bêtise tient aussi à sa faculté de faire le vide autour d’elle, à son pouvoir de censurer l’intelligence.
Ce livre m’a permis de garder un niveau d’exigence et de ne pas capituler face à un certain abrutissement du monde. Une lecture décapante dont on ne ressort pas indemne.
Petit éloge du Héros
Yves Richez a étudié le Héros sous toutes ses coutures. Il nous en livre de précieux enseignements.
Le Héros n’est pas là pour faire à notre place : il existe pour nous montrer que c’est possible et nous éveiller à nos possibilités. Comprendre intellectuellement ne suffit pas : il faut refuser ce qui n’est pas/plus bon dans la conformité et nous mettre en quête de meilleur.
3 principes pour nous réveiller et nous mettre en mouvement :
- Rester centré sur les faits et non sur l’idée que nous nous en faisons.
- Noter nos petites réussites et chercher à comprendre comment nous y sommes pris pour y arriver.
- Eliminer les injonctions parasites, comme le conditionnel : le « si » émet un doute sur la validité de l’option.
« L’héroïsme implique un voyage accompagné » nous dit l’auteur.
A titre personnel, c’est ce livre qui m’a permis d’assumer le titre « L’attitude des Héros » pour ma conférence motivationnelle et de la maison d’auteurs et de conférenciers.
Yves a aimablement préfacé mon livre INSPIRATION – votre attitude gagnante inspirée des plus Inspiration — Votre attitude gagnante inspirée des plus grands.